Durée de vie prolongée des panneaux solaires
Jusqu’à 10% d’augmentation de la production d’életricité
Assurance d’un rendement à 100% de l’installation énergetique
Entretenir efficacement des panneaux photovoltaïques requiert une méthode adaptée à la configuration du site, au volume à traiter et aux ressources disponibles. Si la perche télescopique est depuis longtemps privilégiée pour les installations résidentielles ou les surfaces accessibles, l’essor des robots de nettoyage spécialisés a bouleversé les pratiques sur les grandes toitures ou les sites industriels. Les deux techniques n’offrent pas les mêmes performances, ni les mêmes coûts d’exploitation. Tandis que la perche séduit par sa simplicité et son investissement réduit, les robots affichent une capacité de traitement bien supérieure, un rendement constant et une sécurité renforcée pour l’opérateur.
Pour bien choisir entre ces deux approches, il est essentiel de comprendre les différences techniques, logistiques et économiques qui les opposent. Vous trouverez aussi des repères complémentaires dans notre dossier dédié aux techniques de nettoyage des panneaux solaires.
Le nettoyage des panneaux solaires peut s’effectuer manuellement à l’aide d’une perche télescopique, ou de façon automatisée grâce à un robot spécialisé. Chaque méthode présente des avantages spécifiques selon le contexte d’intervention.
Un robot comme le SolarCleano F1 atteint un débit de 1 600 m²/h, capable de traiter jusqu’à 2 MW par jour avec un seul opérateur. D’autres modèles, comme l’Opti+5, nettoient 400 m²/h avec une autonomie de 7 heures. En comparaison, une perche télescopique permet un débit de 400 à 600 m²/h, mais cette cadence chute rapidement sous l’effet de la fatigue physique de l’opérateur, notamment après 30 minutes d’usage continu.
Les robots représentent un investissement initial important (3 500 à 25 000 €), justifié à partir de 2 000 m² de surface. Leur retour sur investissement est rapide (2 à 3 ans) pour les grandes installations commerciales ou industrielles. À l’inverse, les perches professionnelles coûtent entre 300 et 1 500 € et sont immédiatement rentables pour les toitures résidentielles ou de petite taille.
La perche est limitée à 10–14 mètres de hauteur et devient inefficace sur les toitures complexes (cheminées, lucarnes, niveaux multiples). Les robots, eux, contournent ces obstacles si la surface est plane, mais nécessitent une logistique de transport, une alimentation électrique et une supervision.
Le choix entre les deux repose donc sur l’envergure de l’installation, la complexité de la toiture, la fréquence d’intervention et les ressources disponibles. Dans bien des cas, la perche reste la meilleure option pour les particuliers, tandis que le robot s’impose dans le secteur tertiaire ou agricole.
Sur une petite installation résidentielle (moins de 10 kWc), l’achat d’un robot peut sembler disproportionné. En effet, le coût d’un modèle d’entrée de gamme excède souvent 3 000 €, alors que la surface à entretenir est faible et accessible. Cependant, pour certains cas spécifiques – toitures complexes, difficultés d’accès ou entretien mutualisé en copropriété – le nettoyage automatisé partagé peut se justifier. Pour les particuliers, la location ponctuelle ou le recours à un professionnel équipé reste l’option la plus rentable.
Sur des bâtiments présentant multiples décrochés, lucarnes, ou obstacles (cheminées, antennes), la perche atteint ses limites. Son rayon d’action est souvent insuffisant, et l’opérateur peine à conserver un angle d’appui efficace sur l’ensemble des modules. De plus, les zones situées entre les rangées de panneaux ou en pente inversée deviennent inaccessibles. Cela impacte directement la qualité du nettoyage. Dans ces configurations, il est souvent plus sûr et plus efficace d’opter pour une solution robotisée ou professionnelle.
Parmi les modèles plébiscités en 2025, le SolarCleano F1 se distingue par sa capacité à nettoyer 1 600 m²/h, sa compatibilité avec les grandes centrales solaires, et son pilotage par télécommande. L’Opti+5 séduit les PME grâce à son format compact, autonomie de 7 heures, et sa capacité à gravir des inclinaisons modérées. Pour les exploitants agricoles et les sites industriels, les modèles sur rails ou à aspiration rotative offrent un rendement élevé même dans des environnements poussiéreux. Le choix dépend donc de la surface à traiter, de la topographie du site et du budget d’exploitation disponible.